La Blonde, j'écoute ?

29 mai 2009

CC, épisode 3

A mon nouveau travail, j'ai deux écrans d'ordinateurs. Et avec ma souris, je peux passer de l'un à l'autre.
Aujourd'hui, comme deux personnes de notre équipe étaient absentes, nous avons eu droit, CC et moi, d'aller travailler dans le bureau avec les autres (youpi !)

A un moment, CC dit : "Oulà ma souris elle a dû mal à passer d'un écran à l'autre..... Faudrait peut-être essayer de les rapprocher"

J'ai aussi appris une nouvelle aujourd'hui : La cloison qui est censée tomber pour nous permettre d'intégrer le bureau de nos collègues, et bien elle ne tombera pas avant mi-juin (on m'avait dit début juin... grrr)
Mais comme je suis bricoleuse, je sais pas si je vais pas tenter une intrusion ce week-end pour arranger tout ça...

27 mai 2009

Sortez moi de là... (ou CC, deuxième épisode)

- Dis Lablonde, comment on fait déjà pour calculer un IMC (Indice de Masse Corporelle) ?
- C'est le poids divisé par la taille au carré.
- Et c'est quoi le carré ?
- C'est quoi quoi ?
- Comment on calcule un carré ?
... (là j'ai dû faire une tête hallucinée)
- Ben ouais, j'ai fait des études littéraires moi ! (Sur un ton que je n'arrive pas à décrire mais qui voulait dire : on peut pas tout savoir, mets-toi à mon niveau, tu es là pour ça)

J'aurais voulu lui répondre ça (l'inspiration m'est venue environ 4 heures plus tard) :
"Et bien moi, je n'ai pas fait des études plus scientifiques que ça, mais je sais calculer un carré, et je n'ai pas fait non plus des études littéraires, mais des expressions du genre "tu sais c'est quoi... ?", que tu emploies quotidiennement, et bien moi je sais qu'elles ne sont pas grammaticalement correctes."

Au lieu de quoi je lui ai donné la "formule" du carré. Ça ne l'a pas empêchée 2 minutes plus tard de me demander :
- la taille, c'est en centimètres ?

Putain... Mais t'as qu'à faire le test, et si tu te rends compte que ton IMC il fait 0,002 alors qu'il devrait être compris entre 18 et 30, c'est que forcément, la taille, tu la prends pas en centimètres mais en mètres !

Et Mademoiselle a un Master (en langues étrangères appliquées certes, mais un Master quand même). Soit disant à la fac on apprend à développer son sens de l'analyse...

Et moi qui croyais que pour pouvoir rentrer à la fac il fallait d'abord passer par la primaire, le collège et le lycée...

Comme quoi des fois on croit savoir des trucs, mais aujourd'hui, j'ai appris que tu peux rentrer à la fac sans avoir fréquenté d'autres établissements scolaires avant.

26 mai 2009

Pourquoi...

... dans la vie, y'a des gens trop sympas et cool (comme Lablonde) et d'autres gens trop casse-couilles (comme sa nouvelle collègue) ?

J'ai besoin de vos conseils en diplomatie... Parce que je sens que ça va péter et que je vais m'énerver un jour devant toutes les autres collègues et que je vais être grillée parce qu'elles ont pas l'historique, elles !

Le voici, l'historique :

Pour situer l'action, nous avons été deux à commencer le même jour. Nous sommes intégrées théoriquement à une équipe, mais il n'y a pas la place suffisante dans le bureau. Du coup, en attendant qu'ils fassent péter une cloison (vivement), nous sommes toutes les deux dans un bureau à part.

Fait n°1 : Les relevés d'heures

Comme nous sommes intérimaires, nous devons théoriquement faire 35 heures par semaine. Mais dans la boite où nous sommes, nous pointons. La dame des RH nous a donc dit : "vous nous transmettez vos relevés d'heures signés, nous, on les remplit chaque semaine avec 7h par jour, on transmet à votre agence d'intérim et on vous fait passer le double par courrier interne. Concernant les heures que vous avez faites en plus ou en moins, vous gérez comme vous voulez d'une semaine sur l'autre, comme vous avez accès à votre compteur d'heures."

Ma collègue, que nous appellerons CC (diminutif de Casse-Couilles), ne l'a pas entendu de cette oreille. Elle a décidé qu'elle remplirait ses relevés d'heures avec les heures réelles qu'elle a effectuées. Alors moi je m'en fous, si elle veut pas suivre les conseils, c'est son problème. Sauf qu'elle n'arrête pas de me saouler avec ça. Tous les jours j'ai droit à une question ou à une remarque du genre : "c'est quand même à nous de remplir les relevés d'heures ! J'ai déjà travaillé avec cette agence d'interim, ils ont bien insisté là-dessus". Alors moi, polie que je suis, je lui réponds "Ben je sais pas, ça dépend pas de ton agence. La boîte veut faire comme ça, c'est elle qui paie, c'est elle qui décide. Tant qu'ils te déclarent bien tes 35 heures, après tu récupères tes heures sup comme tu veux".
Ou encore "Mais là par exemple, y'a un jour férié dans la semaine, alors on va pas faire 35 heures, donc si je déclare que j'ai fait 30 heures, ils vont me payer 30 h". Et moi, toujours aussi polie "Mais non ! Ils vont te payer le jour férié, et pour le reste, ils vont compter 7h par jour ! Ils te payeront aucune heure sup !" Et elle de répondre : "Oui ben j'ai déjà travaillé avec mon agence d'interim et tant que tu dépassais pas les 35 h, si tu faisais 31 h, ils te payaient 31h". C'est en général à ce moment là que je capitule, parce que quand même, on est là pour travailler à la base...

Fait n°2 : Les horaires

"Toi, tu vas choisir de faire quoi comme horaires ? Parce que moi j'ai choisi que je ferai 9h-13h et 14h-17h. C'est les meilleurs horaires". Alors moi, évidemment, toujours aussi polie, je réponds : "Ben moi, je choisis pas, on est en horaires variables, alors je verrai en fonction du travail à faire et de mes impératifs, de toute façon, on peut gérer comme on veut, grâce au compteur". Et l'autre de me répondre "Ah non, mais moi, je veux bien faire mes 7h par jour, je veux surtout pas dépasser ou faire moins". "Ouais, ben tu fais bien comme tu veux..."
Anecdote : L'autre jour, une des filles de notre équipe est venue l'aider à faire un dossier.
A un moment (il était 17h), elle lui dit : "ah au fait CC, tu veux peut-être partir ?". Et elle a répondu "Ben, c'est pas que je veux partir mais c'est l'heure, j'ai fini ma journée."
Donc en fait, c'est pas grave si l'autre était venue exprès dans le bureau pour l'aider... Elle aura qu'à revenir le lendemain quand ça sera pas l'heure de partir.

Fait n°3 : La porte

"Tu peux laisser la porte ouverte ? J'aime pas être enfermée."
"Euh, oui, mais le problème, c'est que la fenêtre est ouverte, ça fait des courants d'air, et je suis dans le passage de l'air. Donc, c'est soit la porte, soit la fenêtre..."
"Non, mais ça va, on va pas tomber malade, c'est de l'air chaud."
"C'est pas une question de tomber malade, c'est que je suis en plein dans le courant d'air, c'est pas agréable. Et à mon avis la porte ne pas va rester ouverte bien longtemps."
2 secondes plus tard... CLAC
"Ah tu vois, qu'est-ce que j'avais dit...(pauvre gogole)"

Fait n°4 : Les fournitures

La semaine dernière, nous n'avions pas encore d'agrafeuse, de paire de ciseaux etc...
J'ai donc emprunté le matériel d'une personne en vacances pour l'emporter dans notre bureau.
Je l'ai mis en commun, parce que je suis trop sympa.
Elle a trouvé ça normal, évidemment.
Lundi matin, nos fournitures étaient arrivées. Je les ai récupérées et mises sur nos bureaux respectifs.
Plus tard, j'ai remarqué que j'avais oublié les agrafes. J'en ai apportées pour toutes les deux, une boite chacune.
Et bien dans la matinée, comme elle n'avait pas vu la boite que je lui ai apportée, elle m'a demandé si j'avais des agrafes.
La réponse qui m'est venue à l'esprit : "Je suis pas ta mère"
La réponse réelle : "J'en ai mis dans ton pot à crayon"
Hier, J'ai eu droit à "Tu me passes ton crayon à papier ?"
Alors, moi, prenant mon courage à deux mains : "Ah mais t'en as pas ? Y'en a dans l'armoire à fournitures (et "s'il te plait", c'est pas facultatif)"
"Oui, faudrait que j'aille en chercher un, mais là je vais prendre le tien."
"... (connasse)"
Pour info, ce matin, elle n'avait toujours pas de crayon à papier à elle.
Tout à l'heure, elle passe un coup de fil, mais elle avait pas prévu que la personne aurait peut-être besoin de la rappeler.
Elle la met en attente, et me demande si j'ai le numéro de téléphone du service.
Alors moi, bien sûr que je l'avais, sur un post-it, avec le fax et l'adresse mail et bien sûr que comme une gentille conne que je suis, je lui ai passé mon post-it.
Elle a donné l'info à son interlocuteur et après avoir raccroché, elle me dit : "Le post-it, je le laisse à côté du téléphone."
Alors je lui dis : "Non, je veux bien le récupérer."
Et en rigolant, cette pauvre conne, elle me dit : "Ben t'en auras pas besoin, ça sert que quand on est au téléphone."
Putain mais meeeeeeerdeuh ! C'est si compliqué que ça de recopier 2 numéros !
Le pire c'est qu'elle me l'a piqué 2-3 fois dans la journée. Genre c'est à tout le monde.
Dans ces moments-là, j'aurais envie de lui apporter un crayon à papier et de lui recopier les numéros pour qu'elle me foute la paix. Mais j'aurais aussi envie de l'envoyer chier, à 50/50... Je suis tiraillée entre ces deux choix.

Fait n°5 : La lumière

Ce matin, il faisait sombre, le temps était nuageux. J'ai donc allumé la lumière. Pour y voir plus clair. Parce que chacun sait qu'il est mauvais pour les yeux de travailler sur un écran dans l'obscurité (bon ok, j'exagère sur le terme "obscurité").
Elle était absente.
Elle revient dans le bureau : "Ah, tu as allumé ?"
"Oui, on y voit plus clair comme ça."
"Ah ouais, mais je trouve que c'est agressif ces néons, c'est mauvais pour les yeux."
"Non, c'est plutôt le contraire."
10 secondes passent...
"Ça te dérange pas si on éteint ? Parce que j'ai une migraine occulaire."
Alors là, quelle réponse m'a traversé l'esprit ? "Une QUOI ? Putain mais arrête ! Pauvre conne, tu vas pas arrêter de te plaindre ! Faut savoir s'adapter dans la vie, ou sinon faut pas travailler en équipe, faut travailler seule dans un bureau et avoir une assistante rien qu'à toi pour te fournir les éléments et le matériel dont tu as besoin."

OK, un post-it c'est rien, ok un crayon à papier c'est rien, ok que la lumière soit allumée ou éteinte, que la porte soit ouverte ou fermée, on s'en tape. Ce qui m'énerve, c'est que dans la vie, y'a les gens qui prennent des initiatives, qui essaient de se constituer un environnement de travail optimal, et y'a les parasites, les empêcheurs de tourner en rond, les cruches débiles et casse-couilles.

Donc voilà, je suis faible, je suis trop sympa. Certes je ne lui fais pas des grands sourires, mais j'ose pas lui rentrer dedans. Je veux pas me mettre les autres à dos non plus parce qu'elles sont sympas...

C'est pour ça que j'ai besoin de vos conseils en diplomatie.
Je veux pouvoir faire en sorte qu'elle arrête de m'emmerder avec ses conneries, mais sans passer pour une mal baisée aux yeux des autres.

Merci d'avance chers lecteurs de mon coeur.

A très bientôt.

17 mai 2009

Enigme

Greg à Lablonde : "Dexter serait fier de toi"

Qu'était en train de faire Lablonde pour que Greg lui fasse cette remarque ?

Un kinder bueno à celui qui trouve.

15 mai 2009

Entre être jeune et sentir bon et vieille et sentir... le vieux...

Hier, comme c'était mon deuxième jour de travail, et que je me sentais en décalage avec mes nouvelles collègues, j'ai contacté mes anciennes collègues pour déjeuner avec elles.
Ironie du sort, je travaille juste à côté de mon ancienne boite.

L'une de mes anciennes collègues m'a raconté une anecdote. Pour préserver son anonymat, nous l'appellerons Marie-Paule.

Je ne sais pas si vous vous souvenez des parasites, ceux qui occupent les mêmes locaux que mon ancienne boite.

Parmi eux, une vieille (vous me direz, ils sont tous vieux là-bas...), qui s'ennuie. Vous la retrouverez plus loin sous le nom de "vieille fouine".

Voici la petite histoire :

Un matin, la vieille fouine entre dans le bureau de mes collègues.
Elle demande : "qu'est-ce que ça sent ?"
Ma collègue Sab lui dit : "Marie-Paule, c'est le parfum de Marie-Paule qui sent comme ça"
La vieille fouine : "Ah, on dirait plutôt une bougie, un pot pourri..."
....
Marie-Paule : "Ben... non... c'est mon parfum"
La vieille fouine : "Et vous l'achetez où ?"
....
Marie-Paule : "Ben... en parfumerie..."
(non, au rayon désodorisant pour chiottes à Carrefour)

La vieille fouine : "Enfin, vaut mieux sentir ça qu'autre chose !"

Marie-Paule, qui, comme moi, n'a pas trop de répartie, et surtout, qui est bien élevée, elle, n'a pas répondu à la vieille fouine qu'il valait en effet mieux sentir son parfum que la vieille mal lavée ou la naphtaline.

Cher journal...

Ca y est, je re-bosse...
Quel choc des cultures.
Passer d'une entreprise de 4 salariés à une de plus de 300, ça fait un choc thermique.
Je vais d'hallucinations en hallucinations.
Tout tourne autour des horaires.
Attention, quand tu arrives faut te pointer tout de suite, parce qu'il faudrait pas que tu sois dans l'enceinte du bâtiment sans être rémunéré.
Ensuite, quand tu es pointé, enfin, tu peux aller prendre ton café.

Aujourd'hui j'étais en formation avec d'autres nouveaux, pour nous présenter l'entreprise et tout.
On nous avait annoncé une heure de fin à 17h.
Sur la porte de la salle : "fin à 18h"

Une nana :
"Quoi ??? 18h ??? Mais ça va pas du tout, ça va pas être possible hein, ils avaient dit 17h. De toute façon je peux pas rester jusqu'à 18h, j'ai un train à 18h30 et si je le rate, je vais rentrer chez moi à 21h, je suis pas d'accord !!!"

Ouais, ben... t'as qu'à demander à l'intervenant au lieu de t'énerver sur tes collègues qui n'y sont pour rien...

"Non parce que là, ils nous imposent les heures sup comme on a beaucoup de boulot mais ils ne tiennent pas compte du fait que certains ont du trajet. Moi par exemple j'habite à Saint Etienne."

Alors évidemment je lui pose la question : "T'as pas trouvé de boulot à Saint Etienne ?"

"Ben... on m'a proposé cette mission. Mais tu vois, y'a pas que moi, y'a R aussi, elle habite à Valence, ben elle doit rentrer tous les soirs."

"Et elle a cherché du boulot sur Lyon en habitant Valence ?"

"Non, non elle habitait sur Lyon avant et elle a déménagé sur Valence."

"Ouais ben c'est un choix de vie après !"

J'hallucine... Chacun fait des choix dans la vie. Faut les assumer.
Si elle a du trajet, c'est pas la faute de la boite.

Fort heureusement, c'est une mission d'intérim. A partir d'aujourd'hui je pourrai donc sereinement me consacrer à ma recherche d'un poste qui me plaira tout en étant occupée et rémunérée.