La Blonde, j'écoute ?

21 janvier 2007

Je vais bien... tout va bien...

Hier soir, je suis allée en ville, et j'ai pris le dernier bus pour rentrer.
Je suis arrivée à mon arrêt à 00h30 environ.
Je ne suis jamais très rassurée quand je prends le dernier bus, parce que quand j'arrive, même si l'arrêt n'est pas très loin de chez moi, je dois marcher pendant quelques minutes dans une rue déserte, et ne l'oublions pas, je suis dans une banlieue chaude.
En chemin, je dois passer devant le SPAR (du groupe Casino, qui remplace le petit Casino, pour les incultes).
Donc hier, je sors du bus, je me dirige vers le SPAR et je distingue 2 mecs devant le magasin.
Alors je commence à appréhender un peu, surtout qu'ils sont en train de me regarder...
Deux pas plus tard, je me rends compte qu'en fait, ce sont 2 gendarmes.
Je me sens un peu plus rassurée quand même, même s'ils sont toujours en train de me regarder.
Suis-je suspecte ? Vont-ils m'arrêter ? M'interroger ? Me demander mes papiers ? Me menacer avec le gros truc indescriptible que l'un d'eux tient dans la main droite ?
Trois pas plus tard, ils cessent de me regarder et s'enfoncent un peu (mais timidement) entre les magasins.
Je me dirige vers mon immeuble... et je remarque l'arrière d'une camionette qui m'a bien l'air d'être couleur "bleu gendarme" garée devant mon immeuble. Devant elle, une voiture de gendarme clairement identifiée par mes yeux d'experte.
Dans l'entrée, une douzaine de flics sont en pleine discussion avec le gardien et d'autres voisins.

Je m'approche, tout le monde me regarde d'un air bizarre (Euh, excusez moi les gens, mais je ne fais que rentrer chez moi, je ne suis pas en robe de chambre dans le hall de l'immeuble, alors je me demande qui devrait regarder l'autre de cette manière...).
Et c'est là que j'entends le gardien :
"Oui mais bon, il sort de prison, c'est pour ça que j'ai pas porté plainte !"

Oui oui oui oui... Je pense que ça veut dire qu'hier soir, j'ai risqué ma vie si ça se trouve.
J'espère que vous êtes tous soulagés de savoir que je suis saine et sauve :)

Le dernier sujet sur les TCL, promis...

Lundi dernier, j'ai été gentiment conviée à un entretien, à 10h30.
Je me suis levée tard, mais quand même en avance.
Je suis descendue à l'heure pour prendre mon bus.
Tout devait bien se passer.
Sauf que les TCL avaient décidé de me mettre des bâtons dans les roues.
Le bus que je devais prendre n'est pas passé...
J'en ai donc pris un autre, qui ne va pas au même endroit mais après lequel je pouvais prendre une correspondance.
A l'endroit où je devais descendre pour prendre le second bus, celui-ci quitta son terminus pour se diriger vers l'arrêt.
J'ai prié pour que le bus dans lequel j'étais se bouge pour rejoindre l'arrêt rapidement, pour que je puisse prendre ma correspondance.
Et bien non !!! C'est le moment que choisit le chauffeur pour s'arrêter et discuter avec le chauffeur du bus qu'il était en train de croiser.
Evidemment, j'ai raté ma correspondance, et évidemment, j'étais énervée parce que je savais que le prochain était 10 minutes plus tard GRRRRRRRRRR
Heureusement, j'avais apporté mon cadeau de noël de ma boite (un lecteur MP3 pour ceux qui n'ont pas suivi), ce qui m'a permis de me détendre du mieux que je pouvais... jusqu'à ce que je me rende compte que les 10 minutes étaient passées et que ce co..... de chauffeur était en train de bouquiner dans son bus au lieu de venir à l'arrêt.
2 minutes plus tard, il se décida à bouger ses fesses.
Je me dis : "bon, il est quand même 10h15, j'espère franchement qu'il va carburer"
Trois arrêts plus loin, comme c'était mon jour de chance... : "Messieurs dames bonjour, vérification des titres de transport..."
J'ai tendu aussi poliment que j'ai pu ma carte Técély.
Le bus redémarra, s'arrêta à l'arrêt suivant, prit des voyageurs et redémarra...
Arrêt suivant : "Messieurs dames bonjour, vérification des titres de transport..."
Là j'ai commencé vraiment à être énervée, mais je me suis contenue... Surtout qu'il fallait que je reste détendue pour mon entretien.
La mamie en face de moi dit au contrôleur : "on vient de nous contrôler !"
Mais ces abrutis de fonctionnaires n'ont pas relevé, bien évidemment, de peur de passer pour une bande d'incapables.
Ensuite elle me dit : "ils sont vraiment mal organisés !"
Et j'ai répondu sans desserrer les dents : "oui, faut pas être pressé..."

Pour information, je suis arrivée pile à l'heure, mais une fois de plus, j'ai maudit ces incapables une bonne partie de la journée.

Faites c'que j'dis...

Je situe la scène :

Nous sommes le premier samedi des soldes.
Il y a une manifestation contre l'autoroute A je ne sais plus combien.
Donc forcément, il y a des CRS de partout vers la place Bellecour (pour les non-lyonnais : centre ville).
C'est ce jour que nous avons choisi, Greg et moi, pour nous retrouver en ville (enfin, surtout Greg, bien entendu...).

Je suis toujours dans le bus, coincée dans les embouteillages.
A ma droite (et je suis souvent assise à droite dans le bus, donc je suis aux premières loges), des camions de CRS garés les uns derrière les autres. Et bien sûr, les CRS qui vont avec, avec leurs costumes ridicules.

Sur ma droite, il y a également un hôpital bien connu à Lyon : l'Hôtel Dieu.

A la vitesse à laquelle le bus avance, j'ai bien le temps de lire les pancartes et autres panneaux affichés à l'entrée .
Parmi ceux-là : "Vous entrez dans un hôpital, vous êtes priés de ne pas fumer."

Au moment où je me dis : ah ben oui, en plus c'est la maternité ici..., je vois à l'intérieur un CRS qui revient certainement d'aller se soulager dans les toilettes... et devinez ce que ce gentil CRS a dans le bec ?

11 janvier 2007

Où va-t'on... Je vous l'demande ma p'tite dame !

Vous connaissez les combats de pitt-bull ?
Et bien moi, aujourd'hui, j'ai assisté à un combat de caniches blancs.
Très hargneux et tout et tout, c'était pas beau à voir...
Et devinez qui organisaient les festivités ?
Deux mamies paraissant bien sous tous rapports...
Comme quoi, dans la vie, on ne peut jurer de rien...