La Blonde, j'écoute ?

11 septembre 2006

Dépucelage

Il y a tout juste trois semaines, j'étais encore vierge...
Le vendredi 25 août à 22h eut lieu mon baptème de l'air de gros avion.
Bon, quand j'étais petite, j'avais eu mon baptème de l'air de petit avion, les trucs qui font un bruit de tondeuse et qui tremblent de partout, les avions exprès pour les baptèmes de l'air... Mais, c'est quand même tout autre chose un gros avion... C'est pour de vrai cette fois-ci.

Me voici donc à l'aéroport. Je vous passe les raisons du retard de 3 heures (mais c'est vrai que quand on vous annonce que l'avion que vous deviez prendre avait un problème technique, on se sent pas rassuré pour une première fois...). La salle d'embarquement, c'est une salle avec une ambiance assez étrange, c'est un peu irréel comme endroit, et surtout, on est nulle part, on a quitté la France mais on est pas dans l'autre pays non plus :s

Arrive l'heure de l'embarquement... Alors dans mon esprit, l'intérieur d'un avion, c'était un peu comme un car, avec un peu de moquette, des sièges en tissu (un peu comme dans l'avion qu'on a eu au retour en fait)...
Ben l'avion de l'aller, c'était plutôt le genre d'avion qu'on peut voir dans les films catastrophe... Sol en plastique, sièges recouverts de sky, le genre d'avion idéal pour aller dans l'eau :s
Bref bref bref... On respire un bon coup, on ne fait pas demi-tour, on se force à sourire à l'hôtesse, et on rejoint sa place en se félicitant de ne pas avoir mis un short ou une jupe courte (ça colle aux cuisses le sky).

Pour que mon baptème de l'air soit encore plus rigolo, mister météo a choisi de me concocter un méga orage de la mort qui tue. Un truc énorme qui fait bouger l'avion de haut en bas pendant toute la durée du voyage.
Il est vrai que l'avion de nuit, c'est beau, on voit les villes en bas, c'est tout illuminé, et il faut dire que voir les éclairs à cette hauteur, c'est vraiment impressionnant.
Toujours est-il que quand l'avion n'arrête pas de bouger (alors que moi on m'avait dit : "tu verras, une fois qu'il est stabilisé, on sent presque rien"), que les lumières s'éteignent toutes seules et que l'avion fait des bruits bizarres, on se demande si on va arriver à destination en un seul morceau.

En résumé, d'un côté, j'ai eu la peur de ma vie et je crois que je n'ai jamais autant apprécié être vivante qu'au moment où on a attéri, d'un autre côté, la vue était vraiment magnifique de là-haut et je regrette pas ce baptème de l'air qui restera inoubliable (faut dire que tous les paramètres étaient réunis...).

Et le vôtre, chers lecteurs dépucelés, c'était comment ?