Je me suis toujours dit que moi, qui n’ai pas vraiment de passion, qui ne bois pas (enfin, avant non), qui ne fume pas, qui ne consomme ni café, ni substance illicite, j’étais totalement libre.
Je me rends compte que non. J’ai une dépendance, accrue par le fait qu’en ce moment, j’ai du boulot à chercher…
Cette dépendance, c’est internet.
Nous avons demandé à notre ami libre (lui) la mise en place d’un abonnement internet chez nous le 27 février soit il y a maintenant presque 7 semaines. On nous a annoncé 3 semaines.
Après moultes coups de téléphone incompréhensibles avec nos amis libres, nous en sommes désormais à l’étape 1, ou 2… enfin bref, cela signifie que l’on devrait être raccordés sous peu s’il n’y a aucun problème…
Je rigole intérieurement (jaune), parce que le mot « aucun », associé au mot « problème », on ne connait pas, nous. Chaque fois que l’on fait quelque chose, que l’on achète quelque chose, que l’on souscrit à quelque chose, il y a un problème.
Je ne vous ferai pas la liste de tous les désagréments que nous avons rencontrés lors de cet emménagement, mais visiblement, la poisse nous a pris comme cible, et elle n’a pas l’air de vouloir nous lâcher. Sale bête…
Me voici donc chez mon ami Ronald, qui dispose d’un accès wifi et qui est d’accord pour que je me connecte de chez lui.
Chez Ronald, c’est quand même à presque 20 minutes à pieds de chez moi.
Donc là, je suis chez lui, depuis maintenant 1 heure et demie. Vous me direz que c’est super, que j’ai eu le temps de faire plein de choses.
Et bien, c’est que vous n’avez pas bien lu le début de mon article…
Ronald a décidé aujourd’hui de faire des tests sur son réseau. Donc le wifi ne fonctionne pas. Et il m’a dit qu’il ne savait pas pour combien de temps il en aurait.
Comme je n’ai rien de prévu et que je n’ai quand même pas fait le trajet pour rien, j’ai décidé d’attendre. Après quelques parties de spider solitaire (ben ouais, faut bien s’occuper…), toujours aucun réseau.
Quel bonheur d’être ici, musique et parfum d’ambiance assurés, cris d’enfants mélodieux… Un pur bonheur. D’ailleurs, je me demande lequel je vais étrangler en premier. Celui qui pleure ou celui qui crie de sa douce voix suraigüe ? A moins que je n’étrangle la mère, qui lui hurle après, comme pour l’encourager à crier encore plus fort…
Une collègue de Ronald vient de passer, le wifi devrait bientôt fonctionner.
Tic tac tic tac… 5 minutes plus tard… Me revoici ! Toujours rien…
J’ai décidé de persévérer, dussé-je rester plantée là jusqu’à la fermeture. Je n’ai quand même pas écrit cet article pour rien, je me dois de le poster.
Bon, après 2h d’attente, j’ai décidé de rentrer chez moi.
Me voici donc, le lendemain, de nouveau chez Ronald.
Aujourd’hui, le wifi fonctionne ! Youpi !